Eglise Saint Beauzire - Trizac
Site et monument historiques, Classé ou inscrit (CNMHS), Eglise, Roman
De style roman auvergnat de la fin du 12ème siècle, on accède au grand porche par un escalier semi-circulaire de 17 degrés.On voit aussi les modillons à copeaux qui soutiennent la corniche du chevet. A l'intérieur, la nef centrale, de couleur blanche, est construite en pierre de tuf de Broc, les chapiteaux du transept en pierre de trachyte de Menet. Les vitraux du chœur, du XVème siècle relatent la légende de Saint Nicolas.
Remarquer également les trois retables baroques de 1742, aux couleurs prédominantes bleu et or, dédiés à Saint Jean- Baptiste, à Saint-Beauzire et à la Vierge Marie. Ils rappellent les trois anciennes églises de Trizac du 9ème siècle.
Source auvergne-destination.com/cantal
Eglise Saint- Barthélémy - Moussages
De l'ancienne église, Moussages n'a gardé que le choeur et le chevet roman décoré de modillons particulièrement plaisants. L'artiste y a sculpté avec talent hommes et animaux.
Sur un parterre à côté de l'église, un tympan figurant des anges qui tiennent un écusson. Est-ce un reste de l'ancien édifice ?
Au-dessus du porche un vitrail moderne. Le parvis s'ouvre sur une belle place qui surplombe un large panorama.
L'intérieur de l'église recèle aussi quelques trésors comme un meuble à tiroirs et surtout la vierge romane de Claviers, certainement l'une des plus belles vierges polychromes de Haute-Auvergne.
Source https://www.petit-patrimoine.com
Fontaine en pierre de taille - Moussages
Lorsque vous vous dirigez vers l'église, vous êtes accueilli sur une agréable place. On remarque de suite cette fontaine en pierre de taille, mais surtout l'imposante partie centrale, avec ses décorations d'un style original.
Au centre du bassin octogonal, le fût à base carrée est décorée de sculptures dont certaines sont sous le niveau de l'eau. Celle-ci s'écoule de quatre mascarons qui sont des têtes de dauphins surmontées de feuillages. Les angles de la colonne sont alors biseautés jusqu'à un masque humain, au regard sévère, orné d'une barbe et avec une couronne de feuillages.
Source https://www.petit-patrimoine.com
Eglise romane de Cheylade
Cette église du 11ème siècle, classée monument historique, est bâtie sur un promontoire dominant la vallée, face au Puy Mary.
Le porche à deux travées du 15ème siècle est orné en son milieu d'un médaillon à monogrammes ITJS (In Terra Jérusalem Socius, Compagnons Alliès pour la terre Sainte, rappelant l'époque des Croisades auxquelles prirent part de nombreux habitants de la Vallée, sous la conduite d'Arnaud, seigneur d'Apchon).
La nef centrale communique avec les collatéraux par de grands arcs surélevés dont la retombée se perd dans l'épaisseur des piliers.
Le choeur et les deux absidioles en cul-de-four de style roman, en tuf rouge, datent du11ème - 12ème siècle. C'est dans le choeur que l'on trouve quatre grandes colonnes aux chapiteaux archaîques (sirènes et feuilles d'Acanthe) ainsi que six colonnettes basses aux chapiteaux à entrelacs et cordelettes, vestiges de l'époque carolingienne. Dans le choeur tout est sobre : l'autel en pierre, la croix de chemin avec sur une face le Christ et les deux larrons, sur l'autres la Vierge et les Saintes Femmes.
Ruinée durant la guerre de cent ans par les anglais, elle fut restaurée aul’Église15ème siècle et reçut alors les chapelles latérales. Au 17ème siècle, la charpente jusqu'alors apparente fut cachée par les trois voûtes composées de mille quatre cent vingt huit caissons de bois polychromes. Ces fresques représentent des griffons, des monstres, des fleurs, des plantes, des têtes d'anges, des armoiries. Le tout est rendu avec une naïveté d'expression qui en fait un ensemble unique en France.
Le patron de la paroisse, Saint-Léger, était un gros mangeur. Aussi les bonnes âmes de la paroisse avaient coutume de lui offrir pour sa fête de bonnes victuailles à l'intérieur de l'église. Une année, rien ne fut déposé et le Saint disparut. Il fallut réagir très vite. Saint-Léger fut retrouvé dans le bois voisin, tout occupé à un festin d'airelles.
Classés monuments historiques : le Christ en Bois, les fonds baptismaux, le bénitier et la statue en bois de Saint léger.
Source texte https://www.petit-patrimoine.com
Source de la Font-Sainte - Saint-Hippolyte
La source qui a donné son nom à la Font-Sainte fut probablement le lieu d'un culte druidique. Malgré les efforts de l'Eglise, ce culte de l'eau subsista même après la christianisation. A la Font-Sainte, comme à Vassivières, Orcival, Notre Dame du Port, le culte de la Vierge succéda au culte de l'eau et le pèlerinage païen fut remplacé par le pèlerinage chrétien, vers les 6e-7e siècles.
Au Moyen-Age, la tradition rapporte qu'une statue de la Vierge fut rapportée d'Orient, début du 12e siècle, par les seigneurs d'Apchon qui avaient participé à une croisade. Cette statue aurait été placée dans un modeste oratoire où l'eau jaillit du rocher.
Vers le milieu du 14e siècle, les bandes anglaises d'Emerigot Marchez qui campaient au dessus du Vernet (on parle encore d'un camp des Anglais en ce lieu), détruisirent l'oratoire et la statue disparut. En 1555, la trace d'un legs dans le testament d'Amblard d'Alberoche prouverait la reconstruction de cet oratoire.
Au 16e siècle, l'oratoire fut à nouveau détruit pendant les guerres de religion. Le culte de Notre-Dame de la Font-Sainte fut alors célébré dans l'église de Saint-Hippolyte, à l'occasion des solennités de la Visitation et de la Nativité.
Malgré toutes ces guerres, les pèlerins continuaient à visiter la source et c'est à une paysanne de Rastoul, Marie Galvain, que la Vierge apparut vers 1740. La Vierge demanda à Marie Galvain de reconstruire l'oratoire et de faire élever une chapelle. Marie consulta l'évêque de Clermont, Mgr Massillon, dont dépendait l'archiprêtré de Mauriac. Avec son autorisation, elle recueillit des offrandes qui permirent de construire la niche puis l'oratoire en 1743/1744. On y plaça une statue de la Vierge présentant son fils que l'évêque de Clermont avait donnée à Marie Galvain.
Pendant la Révolution, cette statue fut cachée chez un habitant de Saint-Hippolyte et c'est en 1835 que débuta la construction d'une première chapelle. Elle fut bénie le 8 septembre 1837. Le pèlerinage de la Font-Sainte devint alors l'un des sanctuaires les plus visités du Diocèse.
En 1884, un mur entoura les bâtiments et en 1886, on commença la construction d'une nouvelle chapelle. Le chœur et le transept devaient, selon le plan primitif, se continuer par une vaste nef de même style. Les travaux furent suspendus faute d'argent et la nef de l'ancien édifice fut conservée. Plus tard, un autel en pierre de Volvic, autour duquel se déroulent les célébrations extérieures et un vaste abri furent construits.
Aujourd'hui, des foules nombreuses montent vers la Montagne Sainte. La statue de Marie est devenue une "Vierge transhumante" qui monte l'été dans le sanctuaire de la montagne près des vachers et des bergers. On la redescend pour l'hiver dans l'église de Saint-Hippolyte.
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